Le Président Macky Sall a reçu hier, au palais, David Malpass président du groupe de la Banque mondiale. La rencontre tournait autour de l’accessibilité universelle à l’eau et à l’énergie.
« L’accès universel à l’eau et à l’énergie est l’une des politiques publiques que j’ai lancées sur lesquelles la Banque mondiale nous accompagne. D’ailleurs, nous venons d’avoir un financement de l’ordre de 250 millions dollars (148 milliards 681 millions 420 mille francs CFA). L’hydraulique rurale n’est pas en reste parce que le Sénégal est l’un des rares pays en Afrique qui ont un taux d’accès de l’ordre de 91% de l’eau en milieu rural », a déclaré Macky Sall.
Pour lui, la visite de M. Malpass vient de réaffirmer l’engagement de la Banque mondiale à collaborer avec le Sénégal en vue d’obtenir de meilleurs résultats de développement au profit de l’ensemble des populations. Récemment, une vingtaine de pays dont les États-Unis, l’Agence française de développement (Afd) et la Banque européenne d’investissement (Bei) se sont engagés à arrêter dès 2022, de financer des projets d’extraction et de production de gaz, de pétrole ou de charbon. Mais le Sénégal peut compter sur le financement du Groupe de la Banque mondiale pour sa transition énergétique.
Selon David Malpass, c’est une question à la fois complexe et difficile. « Mais le Sénégal a des ressources de valeur pour réaliser cette transition. Et cela lui permettra d’être compétitif dans le secteur de l’industrie, de l’agriculture qui sont des aspects très importants pour le développement », a soutenu le président de la Bm. Le groupe de la Banque mondiale finance de nombreux projets au Sénégal. Selon le ministère des Finances et du budget, son portefeuille actuel comprend 20 projets nationaux financés par l’Association internationale de développement (Ida), l’institution de la Bm qui aide les pays les moins avancés.
