Le ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Amadou Hott, a présidé ce 02 novembre un panel de financement de la santé et du VIH au sommet régional pour la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Le ministre de l’économie entend qu’à l’ère où le pays est dans la phase de relancer l’économie au lendemain d’une crise sanitaire, le recours ultime serait la mise en place de réformes dans la gestion du système de santé. Lors de ce panel, le ministre a partagé avec l’ensemble des parties prenantes des solutions pour réussir la mobilisation de ressources.
« 215 milliards du budget national sont alloués au secteur de la santé », a-t-il déclaré lors de son entrevue avec les médias.
Selon lui, il faut que le secteur privé puisse participer aux investissements et cela nécessite des reformes pour que ce dernier puisse s’impliquer davantage dans le système de santé du pays. Un paramètre qui permettra au pays d’atteindre l’équilibre escompté. Il s’agit par ailleurs de mettre à la disposition des populations, des infrastructures adaptées telles des hôpitaux de niveau 3 voire 4 qui pourront assurer une prise en charge effective par rapport à la demande à tous les niveaux. « Les réformes par rapport à cette bonne gestion sont déjà en cours », confiera-t-il.