C’est un secret polichinelle, le Sénégal est, et demeure un pays de lutte. Et la donne n’a pas changé à l’occasion de la 9e édition du tournoi de la CEDEAO. Les Lions ont presque tout raflé sur leurs passages.
Sur ses terres et pour la première fois dans l’antre de l’arène nationale, le Sénégal dicte encore une fois ses lois dans son sport traditionnel par excellence, à l’occasion de la 9e édition du tournoi de la CEDEAO qui s’est déroulé du 4 au 6 novembre. Après avoir remporté la première place en combat par équipe en s’imposant devant la brillante équipe du Niger (4-1), le Sénégal, pays le plus titré de cette compétition avec 7 sacres en 8 éditions, n’a pas manqué ce nouveau rendez vous de la lutte qui marque le retour de cette compétition après deux ans d’absence. Devant son public, en catégories individuelles, les lutteurs sénégalais n’ont pas déçu.
Qualifiés en finale de toutes les catégories à l’exception de celle de 120 Kg, les combattants sénégalais ont fait tomber successivement leurs adversaires. D’abord avec les 66kg, Moussa Faye s’est impose dans son duel face au Bissau-Guinéen Wotna Sangum. Ensuite, Niakh Ngor, 76kg, enchaîne devant Armando de la Guinée Bissau. Son compatriote, Ansou Khady Ndour, en catégorie 86 kg, a dominé le Nigérian Ekerekemie, avant que le capitaine Modou Faye clôture en beauté en battant le Gambien Babacar Mbodj.
En 120 kg, la finale qui opposait entre Kadri Abdou et Kawane Romaric du Burkina Faso a été remportée par le Nigérien, tombeur du Sénégalais Mouhamed Bousso en quart de finale.
