En prélude à la journée internationale pour l’accès universel à l’information, le ministère de la Culture et de la Communication, en partenariat avec le bureau régional de l’UNESCO à Dakar, a organisé ce 27 Octobre un séminaire avec comme thématique « La solidarité numérique pour l’accès à l’information : Un puissant levier de bonne gouvernance ».
Ledit séminaire a réuni des acteurs du secteur du numérique mais aussi du secteur de la bonne gouvernance. Il s’agissait lors de cette journée de partage, d’échanger sur d’éventuelles propositions qui pourront équilibrer la balance de l’égalité des chances .
Par ailleurs, il a été question de réfléchir sur les voies et moyens pour garantir un meilleur accès à l’information à toute la population y compris les personnes défavorisées et celles vivant avec un handicap. « Nous sommes dans une démarche visant à garantir l’équité en ce qui concerne l’accès à l’information car en sus d’être un droit humain, l’accès à l’information constitue un pouvoir non négligeable de nos jours en ce qui concerne la bonne marche d’une démocratie», dira le conseiller régional pour la communication et l’information de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Michel Kenmoe.
Le numérique apparaît à cet effet comme un moyen incontournable de favoriser l’insertion de tout un chacun, notamment les personnes vivant avec un handicap. « À travers le numérique, tout le monde a la chance de montrer ses capacités et de se faire une place dans le monde », confiera dans la même mouvance Ousseynou Dieng, directeur de la communication au ministère de culture et de la communication.
« Il faut que les citoyens puissent accéder a la bonne information », poursuivra-t-il.
Ce séminaire d’échanges entre également dans le cadre de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). C’est le lieu pour le directeur de la communication au MCC de revenir sur l’essence même de ces échanges qui ont animé ce séminaire.
En définitive, les parties prenantes sont sorties de cet atelier persuadées que la maîtrise de l’outil numérique va minimiser les différences entre la personne à mobilité réduite et une personne qui ne vit avec aucun handicap. « Il y va de la question de la connaissance, donc tout le monde a sa chance », terminera le sieur Dieng.